Charles Bertin (Mons 1919-2002)

Fut-il attiré par la littérature sous l'influence de son oncle Charles Plisnier, auquel il a consacré un essai d'analyse lucide ? Il a dépassé la trentaine quand il publie coup sur coup trois recueils de poèmes : Trois poèmes (1946), Psaumes sans la grâce (1947) et Chant noir (1949).

Sa première pièce de théâtre, Don Juan (1947) reçoit le Prix triennal de littérature dramatique. Christophe Colomb (1961) se voit attribuer le Prix Italia. Il est également l'auteur d'une sorte de « fable philosophique » tragique, ironique, dérisoire : Le Roi Bonheur.

Ce travailleur infatigable laisse une adaptation de L'oiseau vert de Carlo Guzzi (1963) ainsi que des traductions nouvelles de Shakespeare.

Comme romancier on lui doit Le bel âge (1964) prix Rossel et Grand prix de la littérature française et Journal d'un crime (réédité en 1983).

Les sentiments qui traversent tout l'œuvre de Bertin : la tragique et irrémédiable solitude de tout être humain et la quête désespérée du bonheur individuel.

Charles Bertin était membre de l'Académie de Langue et de Littérature françaises de Belgique.

Extrait sonore: interview Paul Hellyn 06/04/1967 © AML
Photographie: © Nicole Hellyn/AML


VOIX D'AUTEURS
Copyright © 2001 A.P.F.F. asbl
Secrétariat: Spreeuwenlaan 12, B-8420 De Haan, Belgique
Téléphone: +32 (0)59/23.77.01, Télécopieur: +32 (0)59/23.77.02, Courriel: apff@dmnet.be
Site: http://www.dmnet.be/voix